Ma définition du TDAH (trouble déficitaire de l’attention, hypoeractivité)
Je pense que j’avais et que j’ai encore un peu un TDAH (trouble déficitaire de l’attention, hyperactivité), que je l’avais beaucoup avant.
Je prend un exemple simple: quand je devais faire mes devoirs ou si je dois travailler longuement, faire une tâche obligatoire. Dans ces cas je vais me forcer à le faire. Et psychiquement je vais me sentir obligé sans arrêt de travailler, de jamais m’arrêter. Faire mes devoirs, faire le ménage, travailler longuement m’attire pas du tout, ne me donne pas une récompense cool psychiquement. Du coup, à forcer de me forcer, je sature et je ne ressens pas l’intérêt de faire cette tâche. Mon esprit a tendance à rester toujours dans le même contexte. Du coup je crée une obsession de devoir réussir ma tâche, obsession qui est pénible. J’explique cette tendance à rester focaliser sur un même truc dans ce chapitre:Mon cerveau reste activé en tâche de fond sur ce que j’ai vu ou fait pendant très longtemps après l’arrêt de cette tâche.
C’est alors que l’envie de prendre mon téléphone pour youtube ou Facebook, ou faire un jeu vidé va être intense et prend le dessus. Et là, la récompense est beaucoup plus intense et me permet de m’évader beaucoup plus. Youtube et Facebook me distraient, m’évadent. Il y a des trucs amusants et surprenants qui me font penser à autre chose que cette obligation de travail insupportable. Les jeux vidéos qui me donnent une impression de victoire intense quand je gagne me fond m’évader aussi. Pour certains jeux, ils permettent d’explorer un monde, ce qui distrait aussi. Du coup je perd mon temps sur des âneries, et je peux avoir vraiment beaucoup de mal à me concentrer.
Le trouble oppositionnel dans le TDAH n’est pas ce qu’on croit!
Je me souviens que lorsqu’on me faisait la moral, je me sentais profondément humilié. C’était comme si j’étais idiot d’avoir fait ça. Comme si on prenait l’avantage psychologique et qu’on se sentait supérieur à moi en me faisant la moral. J’étais gêné et humilié à ces moments là, ça m’agaçait qu’on me fasse ça, c’était injuste. Mais comme je suis gentil et j’avais peur de me faire facher énormément, je répondais poliment, mais la colère était là.
Pour un enfant ayant un TDAH que j’ai cotoyé, il me semble bien que cet enfant qui répondait mal à ses parents ressentait cela. Au moment de le gronder, je lui ai expliqué que je le grondais d’abord pour lui expliquer pourquoi ne pas faire cela et non pour l’humilier. Aussi, je lui ai dis qu’effectivement c’est bien d’expliquer sur un ton neutre plutôt que condescendant à la place de gronder, car il avait l’impression que les adultes aimaient bien utiliser un ton condescendant pour l’humilier. Qu’aussi personne ne doit humilier les autres. Enfin, je lui ai dit que moi aussi j’ai ressenti de l’humiliation quand on me grondait. Je pense alors qu’il l’a compris assez bien, et ça a bien amélioré la situation il me semble.