Voici la définition de wikipédia du délire paranoïde :
- est construit à partir de mécanismes multiples (hallucination, illusion, interprétation, intuition, imagination) ;
- comprend des thèmes multiples imbriqués, il est non structuré, hermétique, flou, bizarre ;
- est non systématisé, c’est-à-dire qu’il n’obéit à aucune logique interne : les thèmes s’enchaînent sans lien logique, s’imbriquent, se confondent donnant une impression de désorganisation du sens et de la pensée. (Wikipédia)
Je vais essayer de vous expliquer ce que cette définition veut dire, si j’ai bien compris ce qu’on m’a expliqué durant mes études de médecine:
Un délire est une croyance fausse et fixe qui ne peut être modifiée à la lumière des preuves contradictoire.(Wikipédia anglais)
Un délire est pour moi, l’impression que quelque chose est vrai, sans pour autant avoir de preuves qui tiennent la route de cela. En vrai, il faut bien comprendre que: « être une preuve que quelque chose est vrai ou non » est subjectif. Par conséquent, en fonction du médecin qui examine le patient, celui ci pourra trouver que le patient est ou non délirant. Si le médecin trouve que les preuves ne sont pas plausibles alors le patient, pourrait être considéré comme délirant, sinon non. En réalité quand un patient va vraiment très mal, et s’imagine des choses folles alors, oui il n’y aura pas de doute. Si jamais le médecin a un doute, je pense qu’il faut garder ce doute, essayer d’enquêter, si le patient veut bien. Il ne faut pas trop s’inquiéter qu’un patient est un peu parano et énervé (contrairement à un médecin qui me suivait et qui s’inquiétait comme pas possible que j’étais, à une période, un peu trop parano).
Par exemple si quelqu’un vous raconte qu’une personne s’est mises derrière lui au distributeur de billet pour regarder son code de carte bleu pour après lui voler sa carte, c’est plausible (c’est alors plutôt un délire paranoïaque), bien-sûr il faut que la personne s’inquiète en permanence sur de telles choses pour que ça finisse par être considéré comme un délire.
Par contre si une personne vous explique paniqué que les extraterrestre veulent débarquer sur terre juste pour faire souffrir les gens en créant des illusions dans le ciel, ça, du moins pour moi, ça me parait pas plausible, c’est donc un délire non systématisé. Dans la schizophrénie, il s’agit de délire non systématisé, donc peu plausible. Je pense que la base du délire non-systématisé, peu plausible est d’avoir l’impression qu’il est probable qu’on soit persécuté sans raison. Ici qu’il est probable que les extraterrestre veulent nous faire souffrir sans raison réelle. On arrive à une telle idée en accumulant des éléments qui petit à petit appuient cette hypothèse, alors que vu sous un autre angle chez une personne plus sereine ces éléments ne sont pas vraiment des preuves de cela.
Un certain polémiste ayant focalisé sa haine sur les personnes musulmanes a certainement un délire de persécution. Pourtant il arrive à persuader une partie de ses auditeurs ce qui laisserait supposer que son délire est cohérent. Pourtant il est persuadé que les personnes musulmanes lui veulent du mal sans raisons valables, donc ça me parait plutot être un délire non-systématisé, si on se base sur l’idée que dans le délire non systématisé on est persécuté sans raisons. Ce qu’on peut lui reprocher c’est qu’il s’attaque à des gens dont la plus part sont innocents et qu’il ne se rend pas compte que ces paroles font souffrir ces gens.
Il peut arriver que des personnes s’attaquent à nous sans raison. Par exemple les enfants à l’école maltraitent parfois un peu leur copains sans raison. Donc c’est pas complètement idiot d’avoir un délire de persécution, ce genre d’inquiétude peut être un mécanisme naturel, cependant le problème dans le délire paranoïde, quand il s’agit de persécution, est qu’on est persuadé qu’il est très probable que les gens nous veulent du mal allant jusqu’à nous donner la mort ou nous faire emprisonner, même si il n’y a pas d’élément pour le penser, ou que de très faibles éléments.
Tandis qu’en temps normal les gens vont être juste un peu méfiant, il vont juste avoir un petit peu peur que d’autres personnes peuvent les doubler dans une queue pour acheter un truc, rien de bien grave;
… car suite à l’agacement face au fait qu’ils ne me comprennent pas, ils me prennent pour quelqu’un de dangereux, puis si je fuis le commissariat car je n’ai pas le choix, qu’une armée de policiers va me poursuivre, que même si j’essaye de le persuader il ne va pas me croire car je l’imagine borné à ne pas vouloir croire le bon sens, que je serai obligé de partir à l’étranger comme un fugitif, je devrais alors prendre tout mon argent liquide à une banque avant de partir pour que je ne puisse pas être retrouvé par les retraits d’argent à un distributeur par la suite, etc. Donc du coup, je m’efforçais de dire très gentiment à la personne qui me double, qu’il ne faut pas me doubler :). (Ce soir, en corrigeant ce chapitre, je suis plutôt serein à tel point qu’il m’est presque impensable de penser que quelqu’un ressente ça, mais oui, je ressentais bien ça !).
J’avais peur qu’un proche, quelqu’un qui a été ami avec moi, que je ne voyais plus, et qui avait un caractère qui me paraissait être manipulateur, aille raconter à tout mon entourage, après que je me sois fâché avec lui et que je ne le vois plus, à la fille que je ne voyais plus mais dont j’étais toujours amoureux, que j’étais un monstre, un gros connard, qu’ils aillent penser que c’était réel et qu’ils me détestent, ainsi qu’à mon ex que j’avais quitté et dont j’avais peur qu’elle m’accuse de viol (alors que aucune relation sexuelle s’était passé, mais je ressentais qu’elle voulait se venger). Et qu’ainsi ces gens me haïssent, et ça tournait en rond dans ma tête, ça faisait dans mon esprit une cabale, une chasse à l’homme où cette ancienne connaissance n’arrêtait pas, et n’arrêterait pour rien au monde de me faire du mal ainsi, et que même si j’essayais de voir et persuader ces gens là ça ne les convaincra pas. Et je me faisais des scénario ou même si je le frappais, même si je le torturais il continuerait à me faire souffrir, et dans ces scénario que je créais par haines et peur que ça ne s’arrête jamais, même si je le tuais ça créerait une malédiction sur moi jusqu’à la mort et même après, qui aurait détruit tout ce qui était important en moi, me rendant torturé à jamais. Je m’imaginais de tels scénarios, pour être franc je haïssais ce proche et lui voulant du mal, mais je comprenais que ma haine était disproportionnée, folle et que certainement les idées que je m’imaginais étaient fausses, même si je les ressentais sans pouvoir les contrôler, et c’était donc une des raisons pour lesquelles il ne fallait pas que je me venge: Je pensais donc que si je lui faisais du mal en réalité, je m’en prendrais à un innocent, et ce serait grave, horrible, injuste.
J’étais aussi partagé par autre chose, je sentais qu’il se sentait très mal (car je me disais qu’il avait des problèmes psychiques, en effet, aujourd’hui je pense qu’il avait un trouble borderline ou antisocial) et je me sentais responsable quelque part de sa souffrance, je m’inquiétais de la souffrance de chacun et m’en sentais responsable. Lui car je sentais au final qu’il me faisait volontairement encore plus culpabiliser de l’avoir fait souffrir en le délaissant, je trouvais que c’était un manipulateur, qui a détruit mon innocence car en essayant de l’aider, je n’ai reçu que sa haine et la culpabilité de ne pas l’avoir aider qui continuerait de me poursuivre jusqu’à ma mort. Je le détestais d’autant d’avoir tuer en moi cette innocence, ces derniers moment où mon esprit était encore serin.
Je dois préciser que d’abord ces scénarios de me venger me faisait extrêmement peur, j’avais peur de lui faire du mal, je ne lui aurai très très certainement jamais fait du mal même si je n’avais jamais eu de traitement, je serais juste devenu haineux à vie :(. Également je me rendais bien compte que mes peurs étaient insensées, en effet pourquoi ressentir que absolument, forcément il me voudrait du mal? mais pourtant elles étaient là ces peurs, et je ne pouvais rien y faire.
Cette personne qui était en quelque sorte un ami que j’avais pas choisi et qui me voyait depuis deux ans était, je le pense toujours, assez mauvais du moins à ce moment là (je ne l’avais pas choisi car je l’aimais pas bien dès le début, mais étant extrêmement timoré, je n’avais jamais osé m’opposer à lui de peur qu’il s’énerve), il a posé problème à pas mal de personnes de mon entourage, mais il faut l’avouer la peur de persécution était totalement disproportionnée. Mon ex petite amie était elle aussi réellement assez rancunière, mais là aussi la parano était vraiment trop intense, j’espère qu’elle ne m’aurait jamais accusé de viol alors qu’on avait pas eu de rapport alors que tout nos câlins étaient consentis. Il faut aussi avouer que la situation que j’avais vécu avec elle l’avait certainement faite souffrir à cause des incompréhensions et du fait que je la rejetais sans arriver à me contrôler, je m’en suis voulu et m’en veux encore de cela, je n’ai pas réussi à la recontacter.
Voici des exemples d’arguments en faveur de notre parano que j’ai accumulé progressivement:
Pour cette connaissance que j’ai côtoyé deux ans, le fait qu’il m’ait dit qu’il était extrêmement rancunier était un élément qui faisait que je n’arrivais pas à penser autre chose que : « maintenant que je l’ai brusquement délaissé il me veut du mal car il est vexé que je le déteste ». Ou le fait que constamment lors de nos conversations, il semblait en colère que je ne l’apprécie pas assez était une preuve qu’il était malade et voudrait se venger, en effet son regard et son comportement cachait à peine qu’il était excédé par le fait que je ne m’intéresse pas à lui, ça voulait dire deux choses: il se moque de faire du mal au autres, car il n’hésite pas à me faire culpabiliser, il est rancunier et ne supporte pas durablement que je ne m’intéressait pas assez à lui, il est dangereusement fou. Vexé que je ne le reconnaisse pas, lui qui semblait me voir comme un père, du moins quelqu’un d’important pour lui, je n’arrivais pas à trouver des éléments rassurants pour me dire qu’il ne m’agresserait pas.
Lui ayant parlé à nouveau l’autre jour, il me semble rester quelqu’un d’assez susceptible, mais plus agréable qu’avant, mais apparemment il ne m’en voulait pas plus que ça de l’avoir délaissé. Ça lui a laissé un questionnement mais pas plus.
C’était, face à lui, des scénarios où je m’imaginais qu’il allait m’humilier, me faire passer pour un monstre ou un connard en racontant des mensonges sur moi à la fille que j’aimais mais dont je n’avais plus de contact etc etc…
La honte d’être nul quand j’étais petit:
J’ai développé très jeune l’idée que si on est faible, ridicule, fragile psychiquement, et nul , que les autres allaient le voir et en profiteraient pour nous faire tourner en bourrique (du moins c’était mon ressenti). Je perdais alors totalement confiance en moi et redoutais que ça se voit que je sois nul et qu’on me persécute. Il fallait alors que je cache aux autres le fait que j’étais nul, sinon je me ferais agresser ou harceler. Je redoutais face aux racailles dont j’avais peur, que mon côté nul se fasse remarquer (je suis désolé d’utiliser le mot racailles à connotations raciste, mais c’est vrai que jeune (10 – 12 ans), à cause des médias mensongers ou de leur visage qui peut paraître un peu plus agressif, j’avais peur des gens arabes, heureusement ce n’est plus le cas 🙂 ).
On ne peut pas dire que l’idée que « certaines personnes veuillent se moquer des autres juste pour rigoler » est complètement absurde, d’ailleurs ça arrive pour les enfants de temps en temps et parfois pour les adultes aussi qu’ils se moquent des autres sans raison. Mais ce qui est notable, c’est que ces idées envahissaient mon esprit, avec l’impression que c’était hautement probable, et donc ça m’amenait à redouter de tel acte d’agression, de moquerie ou de harcèlement en permanence. Et je me sentais coupable si j’avais ce genre d’inquiétude d’être harcelé. Chaque fois qu’une idée me faisait souffrir je culpabilisais d’avoir cette idée et cherchait à la rejeter, à ne plus l’avoir.
D’ailleurs ça me fait penser à ce symptôme dont je ne connais le nom:
Avoir l’impression que les rires aux alentours viennent de gens qui se moquent de nous, (c’est un symptôme fréquent de la schizophrénie).
Je crois que ce symptôme est simplement dû au fait que l’on redoute en permanence les actes d’agression, de harcèlement mais surtout ici de moquerie.
Il m’arrivait de voir un groupe de jeunes joyeux passer près de moi, et je redoutais qu’ils se moquent de moi, et du coup dès qu’ils rigolaient, je me posais forcément la question si c’était qu’ils se foutaient à moitié ouvertement de moi!
J’avais l’impression avec ma dépréciation que les autres me voyaient comme un nul et je ressentais qu’ils allaient se moquer de moi pour cela, j’avais peur à chaque instant de faire un gaffe qui montrerait que j’étais nul. Je sentais que c’était justifié de se moquer d’un nul, du coup dès que j’avais un attitude, quelque chose qui montrait que j’étais nul (je n’ai pas d’exemple précis, mais disons par exemple trébucher au point de faillir tomber), alors j’essayais de le cacher (un peu à la manière de Pierre Richard dans ses films) car en quelque sorte c’était justifié que les gens se moquent de moi. J’aurais dû si les gens se moquaient de moi réellement pour cela, m’opposer à eux et leur dire qu’il ne faut pas prendre les gens pour des nullos s’ils trébuchent, mais je sentais bien que si je les engueulais si il rigolaient lorsque je trébuchais, que ça aurait été mal venu, en effet ce genre de rire n’était pas forcément méchant, je comprenais que quelque chose clochait dans mon esprit, mais pourtant je gardais l’intuition, le réflexe de penser que les rires des autres si je trébuchais étaient méchamment moqueur au moment où ils rigolaient, en pensant juste après qu’ils ne devaient pas l’être mais ça me blessait terriblement quand même, j’étais susceptible face à cela, je comprenais que ça aurait été mal venu de leur dire de ne pas être méchant, parce qu’il y avait des bonnes chances qu’en vrai ce ne soit pas des rires méchants. Je me disais que c’était mal d’avoir ces intuitions car elles me poussaient à être en colère contre ces gens, qui ne devaient pas rire méchamment. C’était le mélange de toutes ces idées à la fois lorsque je vivais cela.
Comment moi j’explique la présence des ces idées parano dans mon cerveau?
J’avais l’impression, l’intuition qu’un harcèlement m’arriverait, que la situation globale allait s’empirer, que des catastrophes finiraient par m’arriver, cette intuition que j’explique par la sur activation des circuits neuronaux amenant à ces idées, amène à prendre en compte dans l’esprit d’abord les éléments que l’on voit qui sont cohérents avec ce harcèlement, cette crainte que ce harcèlement (imaginaire) arrête jamais… après tout le fait d’être d’une certaines humeurs fait qu’on peut voir la vie en rose ou la vie en noire, qu’on voit les choses différemment en fonction de partie de notre cerveau qui sont sur-activées ou sous activées, il n’y a pas de vérité absolument auquel les schizophrènes sont complètement étrangers, il n’y a pas de moyen d’être complètement sûr qu’une idée est vraie ou fausse, même pour une personne schizophrène, ce n’est juste un décalage avec la normal où les inquiétudes parano viennent tellement fréquemment à l’esprit avec tellement d’intensité, qu’on arrive pas à prendre les arguments qui font penser qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter, et on y croit fort.
Et bien pour la schizophrénies, je pense que le cerveau est dans un état qui favorise la prise en compte des éléments qui nous font croire qu’il y a bien risque harcèlement (je pense qu’un dérèglement plus ou moins directe des neurotransmetteurs en est la cause, sans pour autant que l’agencement global des neurones soit fautifs), qu’il y a bien risque que la situation globale s’empire jusqu’à catastrophe, à force de voir que les mauvais coté, d’accumuler uniquement les arguments en faveur de cela, et avoir globalement l’impression qu’il est probable qu’on soit harcelé, ces mauvais points sur la situation, sans pouvoir voir les bons côtés car notre esprit travaillant à cent à l’heure, n’arrive à prendre le temps d’analyser les éléments en faveur de l’idée qu’il n’y a rien de grave, à la fin on est intimement persuadé que c’est vrai, même si on peut avoir conscience comme moi, que certains points ne tiennent pas et se rendre compte qu’on est cent fois plus inquiet que les autres et que ça, ça n’est pas normal.
En y réfléchissant récemment, je crois comprendre quel mécanisme est en jeu dans le phénomène de créer des idées de persécution et c’est effectivement ce que je ressens quand j’en ai: Quand on est dans une situation où quelqu’un d’autre ou nous même venons de nous faire agresser dans la rue, on a tendance à s’inquiéter, à se demander si il n’y a pas d’autres agresseurs qui pourraient venir nous attaquer, on est dans une situation de panique temporaire. D’ailleurs c’est connu que des personnes ayant vécu des agressions ou même des agressions sexuelles assez violentes restent pendant quelque semaines ou mois dans un état de stress, de panique avec l’impression qu’à tout moment, dans le bus, dans la rue, une personne risquerait de venir les agresser (et ça sans raison, un peu comme dans le délire de persécution non systématisé où l’attaque n’a à première vue pas de sens), ce phénomène qui existe dans notre cerveau a surement été salutaire chez nos ancềtres, nous permettant par exemple d’être extrêmement prudent en cas d’une attaque lors d’une guerre. Je pense que le délire de persécution dans la schizophrénie, c’est un peu ça: on s’imagine qu’on pourrait être agressé sans raison, la partie du cerveau qui gère ce genre d’inquiétudes se met alors dans un état d’alerte élevé si bien qu’on se remet à s’imaginer des scénarios d’attaques sans fin et sans raison, ce qui entraîne à nouveau que le cerveau ce met dans cet état d’alerte et ainsi de suite. Je crois que c’est aussi simple que cela, et que dans la schizophrénie un dérèglement sur stimule cette partie du cerveau.
La phrase pour bien comprendre le ressenti dans cette parano:
« On a l’impression qu’il est très probable de finir par être harcelé, que les autres nous veulent du mal, sont sadiques sans raison plus que ça, ou juste pour s’amuser et se moquer de nous. »
Par exemple quand on regarde le film Matrix la musique (ou pour les reportages qui veulent mettre en évidence un truc caché et néfaste comme on peut en voir à la télé) de complot donne justement l’impression, qu’il y a quelque chose de caché, quelque chose à rechercher plus profondément, si ça peut vous donner une idée de ce qu’on peut ressentir. Ce genre de musique donne envie d’essayer de comprendre ces complots pour mieux lutter contre, d’être malin en comprenant ces complots.
Que ce soit pour mes scénarios de monde virtuel comme Matrix ou que ce soit pour mes scénario où je m’imagine que des policiers me poursuivrons sans arrêt. Le dérèglement de mon cerveau qui me poussait à penser à ces deux choses est le même, j’avais l’impression qu’il allait arriver des catastrophe et qu’il est probable que des gens veulent me faire souffrir sans raison, que je serais de plus en plus harcelé et acculé.
Je crois qu’il l’a mesuré et différentes observations comme le fait que Alzheimer serait dû à une trop faible concentration de cette hormone de l’éveil et que les personnes atteintes de schizophrénie n’ont jamais Alzheimer sont des indices forts en faveur de cette hypothèse.
Je trouve aussi que cette hypothèse tient la route car pour moi, la folie que j’ai vécu ressemble effectivement à un violent sur éveil! Tout est trop réel, contrairement à un rêve où là l’hormone de l’éveil est en faible concentration et on s’inquiète peu de la réalité, si un objet disparaît dans un rêve ça nous choque pas par exemple.