La sexualité était quelque chose de vraiment dérangeant, même si mes fantasmes sexuels étaient hyper intenses. Je redoutais approcher les filles, et je culpabilisais de cela comme si j’aurai du me forcer à les approcher alors qu’au fond j’étais vraiment tétanisé de leur présence et de leur jugement que j’imaginais sur moi.
En suite, de toute façon j’aurai été mal à l’aise en présence d’une fille, mais je culpabilisais de pas approcher les filles quand même, que c’était les gros nuls, les pauvres types qui n’avaient pas de copine, à part à 19 ans et pendant quelques mois, sinon je n’avais pas de petite amis, et je ressentais ça comme une grave honte, un poids. Ça a été quelque chose que j’ai ressenti très longuement, longtemps après le début de mon traitement, pour avoir vu ça chez d’autres garçon, je crois que c’est assez répandu, même si c’est moins intense que ça l’a été chez moi.